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Congrès PS: 400 socialistes, dont Anne Hidalgo, apportent leur soutien à Mayer-Rossignol

Quatre cents parlementaires, présidents de départements, de régions, maires, élus locaux et responsables socialistes, dont l'ex-candidate à la présidentielle Anne Hidalgo, apportent mardi dans une tribune leur soutien à Nicolas Mayer-Rossignol, candidat au poste de Premier secrétaire du PS.

Les adhérents socialistes vont voter jeudi, puis le 19 janvier, pour départager trois candidats au poste de Premier secrétaire: Olivier Faure, artisan de l'alliance de gauche Nupes, fait face au maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et à la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, qui sont plus ou moins opposés à cet accord.

"Pour gagner, il faut changer", affirment les signataires de cette tribune.

Pour eux, "c'est autour du Parti socialiste, non pas soumis mais moteur, que nous voulons refonder une alternative ambitieuse, clairement à gauche et clairement crédible, pour porter l’espoir et barrer la route à l’extrême droite".

"Nous portons une voie centrale, la seule capable de rassembler dès aujourd’hui tous les socialistes et demain la gauche dans sa diversité", poursuivent-ils, et "notre vision est celle d’un socialisme écologique, républicain et laïc, féministe, humaniste et universaliste, pro-européen, innovant, ancré dans tous les territoires où il puise son inspiration".

Il défendent aussi "un socialisme qui ne confond pas radicalité et outrance. Qui évite les écueils du social-libéralisme comme du social-populisme. Ni isolé, ni effacé".

Se disant "pour l'union de la gauche", et affirmant "ne pas croire aux gauches irréconciliables", ils soulignent que l’accord électoral de la Nupes "a pu répondre utilement à l’aspiration unitaire du peuple de gauche", mais "n’a pas permis de gagner".

Si suspendre la Nupes "serait nous affaiblir" au moment où "le gouvernement cherche à imposer une régression brutale et injuste sur les retraites", ils se disent inquiets que cet accord oblige les candidats socialistes, lors d'autres échéances électorales, à "se retirer au profit de candidats issus d’autres familles politiques".

"Pour notre part c’est clair: à la tête du Parti socialiste nous défendrons, pour les futures échéances, les candidatures des socialistes", affirment-ils.

Mardi matin, une autre tribune a rassemblé 45 parlementaires (députés, sénateurs, députés européens) autour du Premier secrétaire sortant Olivier Faure.

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