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Costa Rica: cavalcade dans San José après trois années d'absence pour cause de pandémie

Des centaines de cavaliers et leurs montures étaient de sortie en ce début de semaine dans les rues de la capitale du Costa Rica qui a pris des airs de western pour un traditionnel défilé, absent durant trois années pour cause de pandémie de coronavirus.

Chaque année, le "Tope", un défilé haut en couleur où le stacatto des sabots sur le pavé ravit des milliers de spectateurs, met à l'honneur une personne du milieu équin. Cette année, c'est Omar Gonzalez qui a été désigné.

Le "Tope national c'est une rencontre entre amis", explique à l'AFP cet éleveur qui vit avec les chevaux depuis sa naissance il y a 58 ans.

Même si les voitures et les tracteurs ont pris le dessus, le cavalier est toujours une figure emblématique de la campagne costaricienne.

Tandis que certains font des démonstrations de différentes allures au milieu de la rue et font danser leurs montures à l'amble, d'autres cavaliers s'approchent du public massé derrière les barrières qui jalonnent le parcours de quatre kilomètres, laissant les spectateurs caresser leur cheval.

Pour ce grand jour, les animaux doivent se montrer sous leur meilleur jour : étrillés, brossés, crinières et queues tressées. Les cuirs graissés des selles et des bottes reluisent au soleil.

Avant de pouvoir se joindre au défilé, montures et cavaliers doivent passer en revue devant les vétérinaires du Service national de la santé animale.

Diana Jimenez, 35 ans, doit veiller, explique-t-elle à l'AFP, à ce que les animaux "sont bien préparés, qu'ils sont bien ferrés, en bonne condition physique, qu'ils n'ont pas de blessure ou une maladie qui ferait courir un risque aux autres participants".

Durant la fête, les vétérinaires veillent encore au bien-être des chevaux et répriment le mauvais comportement des cavaliers : "les éperons ne sont pas permis, (ainsi que) l'utilisation abusive de la cravache. Les cavaliers en état d'ébriété ne peuvent pas non plus participer", souligne Diana Jimenez.

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