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Des proches d'otages israéliens étaient présents mardi dans le quartier européen à Bruxelles pour solliciter l'appui de l'Union européenne et de la communauté internationale. Ils ont témoigné de l'enlèvement de leurs proches et ont demandé un soutien supplémentaire dans leur combat pour faire libérer le plus rapidement possible les captifs du mouvement palestinien Hamas.
Plus de 130 otages sont encore détenus quelque part dans la bande de Gaza. La conférence de presse visait à donner un visage à ces détenus. Le grand public doit apprendre à connaître les personnes qui ont été enlevées il y a plus de quatre mois, précise-t-on. Les familles ont expliqué comment elles avaient appris que leurs enfants, mari... avaient été kidnappés, les émotions qu'elles traversaient, et l'incertitude qu'elles vivaient depuis le 7 octobre.
L'épouse de Omri Miran (46 ans), Lishay Lavi, l'exprimait en ces mots. "Pour toutes les familles, c'est un cauchemar qui dure depuis plus de quatre mois. On ne sait rien de nos proches." Elle a également relaté comment ses filles de 10 mois et deux ans et demi vivaient la situation. "Ma fille de deux ans et demi sait tout. Elle explique aux autres enfants de la crèche comment un terroriste a pointé une arme vers elle. Le soir, avant de s'endormir, elle s'approche de la fenêtre et dit: 'bonne nuit papa, nous t'attendons. Tu nous manques'."
"Depuis le premier jour de la guerre, nous recevons un appui formidable de l'Union européenne", explique Haim Regev, ambassadeur d'Israël auprès de l'Union européenne et de l'Otan. "Mais il nous faut plus, plus de pression de la part de l'Union européenne et de la communauté internationale afin que les otages soient libérés dans les plus brefs délais. Il ne faut pas attendre que la guerre soit finie pour qu'ils retournent chez eux."