Partager:
Plus de 700.000 personnes, dont des enfants pour la moitié, sont actuellement des déplacés internes en Haïti, forcés de fuir à cause de la situation humanitaire désastreuse et de la violence des gangs, indique mercredi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), agence dépendant de l'ONU.
Cela représente une hausse de 22% par rapport à la situation au mois de juin, souligne l'OIM dans un communiqué.
Un dernier bilan de l'ONU indiquait vendredi dernier qu'au moins 3.661 personnes avaient été tuées depuis janvier en Haïti en raison de la violence des gangs, mais aussi d'opérations de police et de patrouilles dans la capitale, Port-au-Prince.
Haïti pâtit depuis longtemps des violences de bandes criminelles, mais ces derniers mois, elles ont redoublé et encore aggravé la crise humanitaire.