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Le constructeur automobile japonais Daihatsu, filiale de Toyota, a annoncé mercredi la suspension temporaire des livraisons de l'ensemble de ses modèles de véhicules après qu'une enquête indépendante a identifié de nombreux faits de "falsification" de ses tests de sécurité.
Daihatsu avait admis au printemps dernier avoir falsifié les résultats des tests de collision (crash tests) de six de ces modèles, et mis en place une commission d'enquête indépendante.
Le constructeur avait demandé à un organisme externe d'enquêter sur la cause du problème et d'élaborer des solutions pour éviter que des incidents similaires se répètent.
La société basée à Osaka au Japon, livrera les conclusions au ministère du transport japonais mercredi, rapporte l'agence de presse du pays Kyodo.
Un porte-parole de l'entreprise, filiale du plus grand constructeur japonais Toyota depuis 2016, a refusé de commenter, sollicité par l'agence de presse Reuters. La firme tiendra une conférence de presse avec Toyota à 08h45.
Selon le Financial Times, des irrégularités concernent 64 modèles, dont 22 vendus par Toyota. "Nous estimons que pour éviter toute répétition... une réforme fondamentale est nécessaire pour revitaliser Daihatsu comme entreprise", a encore déclaré Toyota dans une déclaration, citée par ce quotidien économique.
