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La police israélienne a annoncé mardi enquêter sur "plusieurs cas" de violences sexuelles commises selon elle par les commandos du Hamas lors des attaques du 7 octobre, assurant avoir recueilli de "multiples témoignages" concernant des viols.
"Aucune victime vivante n'a dit avoir été violée" mais "nous avons de multiples témoins dans plusieurs affaires", a indiqué David Katz, chef de la section cyber de l'unité de police criminelle Lahav.
À ce stade de l'enquête qui pourrait encore durer "six à huit mois", a-t-il dit, la police refuse de donner un chiffre précis concernant les victimes.
Mais elle a projeté à la presse le témoignage filmé d'une survivante de la rave party du kibboutz Reim, décrivant un viol collectif sur une femme abattue pendant son agression.
Cette survivante, S., interrogée par la police, affirme avoir vu "un groupe de femmes emmenées par des hommes armés en uniformes militaires". "Je comprends qu'ils l'ont violée", dit-elle encore, avant de décrire des mutilations, un viol et une exécution.
"Nous avons plusieurs témoignages des gens de ZAKA", l'organisation spécialisée dans la collecte des restes humains qui a été l'une des premières à se rendre sur les lieux des massacres qui ont fait selon les autorités israéliennes environ 1.200 morts, en majorité des civils, a ajouté M. Katz.
"Nous avons aussi vu des corps de femmes qui n'avaient plus de pantalons ou de sous-vêtements", a-t-il poursuivi.
Depuis l'attaque du Hamas sur le sol israélien, la plus meurtrière dans l'histoire d'Israël, l'armée israélienne bombarde sans répit la bande de Gaza, tenue par le Hamas, depuis les airs, la mer et le sol. Les bombardements ont fait selon le ministère de la Santé du Hamas plus de 11.000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants.