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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reconnu mercredi des "lacunes" dans la réponse apportée au séisme qui a frappé son pays et la Syrie mais fustigé les critiques "malhonnêtes".
"Bien sûr, qu'il y a des lacunes, il est impossible d'être préparé à un désastre pareil", a déclaré le chef de l'Etat qui s'est rendu dans la province d'Hatay (sud), l'une des plus touchées, à la frontière syrienne.
Plus de 9.000 corps sans vie ont été depuis lundi dégagés des décombres en Turquie - et 2.662 en Syrie.
"Quelques personnes malhonnêtes et déshonorantes ont publié de fausses déclarations telles que +nous n'avons pas vu de soldats ni de policiers" dans la province d'Hatay, a dénoncé M. Erdogan.
"Nos soldats et nos policiers sont des gens honorables. Nous n'allons pas laisser des gens peu recommandables parler d'eux de cette façon" a-t-il lancé.
Le président turc a affirmé que 21.000 membres du personnel de secours avaient été déployés dans la seule province d'Hatay.
"En agissant ainsi, nous donnerons une réponse au désastre de façon à ne laisser personne sous les ruines ni personne souffrir" a-t-il promis à moins de quatre mois de l'élection présidentielle.
Dans les décombres des bâtiments d'une dizaine de villes du sud et du sud-est de la Turquie dévastées par le séisme de magnitude de 7,8, les rescapés qui attendent de l'aide et des secours ont vivement critiqué le gouvernement turc et surtout M. Erdogan, à la tête de l'Etat depuis 2003, se disant "abandonnés" dans le froid.