La bande de Gaza ne doit pas être laissée sans autorité et une "force très importante" doit y être conservée afin d'empêcher la résurgence du mouvement islamiste Hamas, a indiqué jeudi le président israélien, Isaac Herzog, dans le Financial Times.
Dans le quotidien britannique, M. Herzog n'a pas précisé à quoi correspondait cette "force", mais il a déclaré qu'il supposait que les États-Unis et les pays de la région joueraient un rôle.
Commentant le nombre important de victimes à la suite de l'opération militaire israélienne menée dans la bande de Gaza, le président israélien a déclaré s'inquiéter des décès palestiniens, ajoutant qu'il en avait "le cœur brisé", mais qu'Israël devait avant tout "défendre son propre peuple". Il a ajouté que le principal objectif du pays à l'heure actuelle reste la libération des quelque 240 otages détenus par le Hamas.
La communauté internationale comprend qu'Israël a le droit de se défendre, a encore déclaré le président israélien dans cette interview.
Concernant la situation des otages, M. Herzog explique qu'Israël n'a reçu aucune information à leur sujet et qu'il avait dû se battre pour en obtenir.
Enfin, il a reconnu que la situation humanitaire à Gaza était très mauvaise, avant de déclarer qu'Israël faisait de gros efforts pour faciliter l'aide humanitaire. Il a toutefois rappelé que le territoire est actuellement une zone de guerre.