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Le principal parti d'opposition au Cambodge est exclu des législatives de juillet

La commission électorale au Cambodge a refusé lundi d'enregistrer la principale formation de l'opposition, le Parti de la bougie, pour les élections législatives prévues le 23 juillet.

Le parti a omis de présenter certains documents et ne pourra donc pas participer à ce scrutin, a annoncé la commission dans un communiqué.

Selon les responsables du parti, les documents manquants ont simplement été perdus.

Ils vont faire appel de cette décision dans les cinq jours auprès du Conseil constitutionnel, a annoncé à l'AFP Kimsour Phirith, le porte-parole du parti.

Cette interdiction "n'est pas raisonnable car nous avons un fort soutien populaire" a-t-il dit. "Il est difficile pour le Cambodge de marcher sur la voie de la démocratie pluraliste si nous ne pouvons pas participer aux élections."

Seule formation assez solide pour contester dans les urnes l'hégémonie du Premier ministre sortant, Hun Sen, le Parti de la bougie voulait présenter des candidats dans toutes les circonscriptions du royaume.

La semaine dernière, Rong Chhun, un éminent candidat de cette formation, qui prévoyait d'affronter directement Hun Sen dans sa circonscription, a été disqualifié en raison d'une condamnation ancienne.

D'autres responsables ont également fait face à des poursuites qui, selon eux, sont motivées politiquement, tandis que des dizaines de militants de l'opposition ont récemment rejoint le camp du gouvernement.

Hun Sen a menacé les dirigeants du Parti de la bougie de "prison" s'ils tentaient d'organiser des manifestations pour protester contre leur interdiction.

Quelque 9,7 millions de Cambodgiens sont inscrits sur les listes pour élire les 125 députés de l'Assemblée nationale.

Hun Sen est de nouveau candidat pour prolonger son règne de 38 ans sur le Cambodge, et il a publiquement soutenu son fils Hun Manet pour lui succéder un jour.

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