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Des centaines de personnes ont participé jeudi à Beyrouth aux funérailles du numéro deux du mouvement islamiste palestinien Hamas et de deux de ses compagnons, tués dans une frappe attribuée à Israël, appelant à la riposte.
Saleh al-Arouri et six autres responsables et cadres de cette formation ont été tués mardi soir dans cette frappe contre un bureau du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste libanais Hezbollah.
Les cercueils de Saleh al-Arouri, Azzam al-Aqraa, un chef de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et Mohammad al-Raïs, un cadre du mouvement, étaient enveloppés dans des drapeaux palestiniens et du Hamas.
Une mitraillette était posée sur chacun d'eux lors de la prière qui s'est déroulée dans une mosquée d'un quartier populaire de Beyrouth, selon un journaliste de l'AFP.
Au milieu de tirs nourris, le cortège funèbre s'est ensuite dirigé vers le camp de réfugiés palestinien de Chatila où les trois hommes devaient être inhumés.
Scandant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand), les participants aux funérailles brandissaient le drapeau vert du Hamas, mais également des drapeaux palestiniens et du Djihad islamique palestinien.
"Abou Obeida, bombarde Tel-Aviv", répétaient-ils à l'adresse du porte-parole de la branche militaire du Hamas à Gaza, devenu célèbre pour l'emblématique keffieh qui lui recouvre le visage à chaque apparition publique.
Plusieurs figures du Hamas en exil sont établies au Liban, sous la protection du Hezbollah, son allié.
Israël a juré de "détruire" le Hamas après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur son sol, qui a fait environ 1.140 morts en Israël.
La guerre qui dure à Gaza depuis cette attaque a coûté la vie à plus de 22.000 personnes, selon le Hamas.