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LR lance ses "états généraux" pour refonder une "droite forte"

Les Républicains ont lancé samedi à Paris leurs "états généraux", synonymes de "refondation", a affirmé le président du parti Eric Ciotti en plaidant pour "une droite forte, courageuse, conquérante".

"Ils nous disaient morts, divisés, dépassés, pourtant nous sommes là, vivants et rassemblés", a-t-il affirmé devant plus d'un millier de personnes réunies au Cirque d'hiver pour ce "moment de vérité et de lucidité".

Six mois après son élection à la tête du parti, presque tout l'état-major des Républicains était présent, à quelques exceptions notables dont celle de Laurent Wauquiez qui fait pourtant figure de candidat possible pour la présidentielle.

"En acceptant de nous refonder, en retrouvant la voix d’une droite d’ordre et de liberté, de progrès et d’identité, nous continuerons de nous battre pour notre pays", a affirmé M. Ciotti. Et "au bout de ce chemin, je vous en fais la promesse solennelle : il y a la victoire"

Egrenant ses thèmes fétiches, comme l'immigration ou la sécurité, le député des Alpes-Maritimes a durement critiqué "cette gauche convertie au mélenchonisme intégral".

"L'extrême gauche, voilà l'ennemi", a-t-il ajouté, assurant qu'"avec nous, il n'y aura pas de wokistan en France".

Loin des "diktats de l'islamisme", il a estimé que "l'Etat doit de nouveau se faire respecter (...) Nous, nous voulons dire que nous aimons la police et que nous l'applaudissons".

"Nous, nous n'avons pas honte de la France", a-t-il ajouté, parlant de la "France millénaire" et exhortant: "n'ayons pas peur de nous enraciner dans notre terre et notre Histoire".

Sans le nommer, il a également critiqué Emmanuel Macron dont le "+en même temps+ a failli car c'est l'impuissance, l'absence de convictions et de valeurs".

Avant lui, le président du Sénat Gérard Larcher avait également estimé que ce "+en même temps+ de gauche et de droite a été mortifère pour la démocratie".

"En tentant de désagréger les fondements de notre système politique, six ans après, Emmanuel Macron a nourri les extrêmes à droite comme à gauche" et "appauvri le débat jusqu'à la caricature", a-t-il estimé.

"Nous restons une alternative crédible à cette politique du coup par coup" et "nous sommes, aux Républicains, le point d'équilibre, l'opposition responsable, celle du pragmatisme qui refuse le sectarisme et l'idéologie", a-t-il martelé.

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