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L'université d'Anvers partage une liste de ses universités israéliennes partenaires

L'université d'Anvers a établi une liste reprenant les universités et organisations israéliennes avec lesquelles elle collabore. Le recteur Herman Van Goethem souhaite ainsi communiquer de manière "ouverte et transparente", selon ses termes. Cette liste était demandée depuis un temps déjà par les étudiants.

Plusieurs étudiants occupent une partie du campus universitaire anversois depuis lundi. Une discussion a eu lieu avec les autorités de l'institution. A l'issue d'un conseil d'administration tenu mardi, l'UAntwerpen a décidé qu'elle ne prendrait pas position sur le conflit, mais qu'elle tenait à rester une "agora, où les opinions peuvent s'exprimer et se confronter de façon à ce que chacun puisse élaborer son propre avis."

A Anvers, c'est la commission éthique 'Misuse, Human Rights & Security' qui est chargée d'examiner si des projets universitaires n'entraînent pas de violations des droits humains. "Bien sûr, nous analysons encore plus attentivement les collaborations en zones de conflit", explique le recteur. "Mais dans le même temps, nous souhaitons laisser les chercheurs locaux s'exprimer car ils font figure souvent de porte-voix pour défendre les valeurs démocratiques et les droits de l'Homme au sein de leur pays."

Des associations pacifistes et les étudiants considèrent la publication de cette liste comme une victoire. "On nous avait promis cette liste l'an dernier déjà", souligne un porte-parole des étudiants. Ceux-ci vont maintenant se pencher sur le document. Ils vont probablement reformuler leur demande de boycott académique et de déclaration officielle en faveur d'un cessez-le-feu. En attendant, l'occupation se poursuit, dans le calme et en concertation avec les autorités.

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