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Joe Biden a évoqué lundi soir, lors d'un événement de campagne, une conversation qu'il aurait eue en 2021 avec l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, pourtant décédé en 2017.
C'est la deuxième fois en quelques jours qu'il fait une confusion impliquant un dirigeant étranger décédé, après avoir déjà évoqué dimanche un échange, supposément en 2021, avec l'ancien président français François Mitterrand.
Le président américain, qui participait à New York à une réunion de levée de fonds, a évoqué sa participation à un sommet du G7 en juin 2021 au Royaume-Uni, quelques mois après son investiture, et après l'assaut du Capitole par des partisans de l'ancien président Donald Trump.
"Helmut Kohl, l'Allemand, m'a regardé et m'a dit +Que diriez-vous, monsieur le président, si demain vous ouvriez le Times britannique pour y lire que 1.000 personnes avaient forcé la porte du parlement britannique et tué des gens, avec l'intention d'empêcher le Premier ministre de prendre ses fonctions?+" a déclaré Joe Biden, selon des propos retranscrits par les journalistes l'accompagnant.
Ce genre de réunion n'est ni filmée ni enregistrée, mais la presse peut prendre des notes.
Helmut Kohl, chancelier allemand entre 1982 et 1998, est décédé en 2017. L'Allemagne était représentée lors de ce sommet par Angela Merkel.
Dans un discours vendredi à Las Vegas, Joe Biden avait déjà mentionné cette réunion du G7, et en évoquant cette fois l'ancien président français François Mitterrand, mort il y a près de trente ans, et non son homologue actuel Emmanuel Macron, qui y participait.
Le président américain évoque très souvent ce sommet international lors duquel, selon lui, les dirigeants internationaux avaient exprimé leur inquiétude pour la démocratie américaine.
L'âge de Joe Biden, coutumier de gaffes ou de propos décousus, est un sujet de préoccupation majeur des électeurs, selon les sondages.
Les enquêtes d'opinion révèlent que c'est moins le cas pour Donald Trump, âgé de 77 ans et également candidat à la présidentielle de novembre.
Mais l'ancien président républicain a lui aussi ses moments de confusion. En janvier, dans un discours, il a ainsi confondu sa rivale pour l'investiture républicaine Nikki Haley avec l'ancienne présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi.