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Nigeria: dix personnes tuées par des mines terrestres

Au moins 10 personnes ont été tuées par des mines terrestres sur une autoroute dans le nord-est du Nigeria, près de la frontière avec le Cameroun, où des jihadistes sont actifs, ont indiqué mardi à l'AFP des sources locales.

Sept personnes ont trouvé la mort mardi matin lorsque leur camion, a heurté une mine terrestre soupçonnée d'avoir été posée par des jihadistes dans le village de Kinabaa, près de la ville de Gamboru, selon Shehu Mada, chef d'une milice locale combattant les islamistes.

Deux autres passagers ont été blessés, a précisé Usman Hamza, un autre milicien anti-jihadiste, qui a également donné un bilan total de sept morts lors de cette explosion.

Parmi les morts figurent une femme et ses deux enfants qui se rendaient dans la capitale régionale Maiduguri pour assister à un mariage, a déclaré Babandi Abdullahi, un habitant de Gamburu, qui a assisté à leur funérailles.

Lundi, toujours dans l'État de Borno, trois autres personnes avaient été tuées sur cette route après qu'une voiture et un camion transportant de l'aide humanitaire vers la ville de Gamboru eurent heurté des mines.

"Le conducteur du camion a été tué. Dans la voiture, deux passagers ont été tués et d'autres blessés, dont le chauffeur qui a perdu un pied", a rapporté Umar Kachalla, chef d'une milice anti-jihadiste.

Selon lui, des militaires ont désactivé trois autres mines disposées près du site de l'explosion.

L'autoroute reliant Gamboru à Maiduguri, longue de 140 km, constitue une voie commerciale stratégique dans cette région du Nigeria mais aussi pour relier le Cameroun voisin.

Dans la région, le groupe islamiste Boko Haram et sa faction rivale, l'État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), mènent depuis de nombreuses années des raids contre la population.

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