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Un tribunal indien a rejeté vendredi une nouvelle demande du chef de l'opposition, Rahul Gandhi, de suspendre l'exécution d'une condamnation à une peine de prison pour diffamation, qui a entraîné son expulsion du Parlement.
Un juge de la Haute Cour du Gujarat a déclaré que le verdict initial était "juste et légal".
Une précédente demande similaire de Rahul Gandhi a été rejetée par un tribunal d'un niveau inférieur du Gujarat en avril, un mois après sa condamnation initiale et son expulsion ultérieure du Parlement.
La sentence rend le politicien inéligible, ne lui permettant pas de siéger au Parlement et de participer aux élections générales de 2024, dont le parti au pouvoir Bharatiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi est donné largement vainqueur.
Rahul Gandhi, 52 ans, avait été condamné le 23 mars à deux ans de prison pour des propos tenus lors d'une campagne électorale en 2019. Il avait alors déclaré que "tous les voleurs ont Modi comme nom de famille". Ce qui lui avait valu des poursuites.
Le gouvernement de Narendra Modi est largement accusé d'utiliser la loi sur la diffamation pour faire taire les critiques.
L'affaire, dans l'État d'origine du Premier ministre, le Gujarat, est l'une des nombreuses déposées ces dernières années contre Rahul Gandhi, qui est le principal adversaire de Narendra Modi et le principal membre du parti du Congrès (opposition).
Le condamné devrait maintenant faire appel devant la Cour suprême de New Delhi.