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Des centaines de milliers de personnes sont confinées dans un espace très limité, alors qu'une majeure partie de la bande de Gaza a dû être évacuée sous la pression d'Israël. Dans la région de Rafah, à proximité de l'unique point de passage de l'enclave qui n'est pas contrôlé par Tel Aviv, en direction de l'Égypte, se trouvent maintenant plus de 12.000 personnes par kilomètre carré, indique vendredi le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (UN-OCHA).
Cela représente une densité de population quatre fois plus importante qu'avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre dernier. En comparaison, la Région de Bruxelles-Capitale compte 7.600 personnes par kilomètres carrés tandis que Saint-Josse-ten-Noode, la commune la plus densément peuplée de Belgique, en dénombre 24.000.
Environ 1,9 des 2,2 millions d'habitants de la bande de Gaza ont dû quitter leur logement à cause de la guerre, l'armée israélienne les ayant en effet appelés à fuir vers des "zones sûres". Les Nations unies contestent toutefois l'existence de tels lieux. Une zone de sécurité devrait en effet compter des abris, des installations sanitaires, ainsi que de la nourriture et de l'eau potable en suffisance, ce qui n'est pas le cas pour de nombreux réfugiés.