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Les autorités congolaises ont adressé un ultimatum de sept jours aux organisations non gouvernementales (ONG) de droit étranger, signataires d'un accord de siège avec la République démocratique du Congo (RDC), pour s'identifier auprès du ministère des Affaires étrangères, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle.
"Le ministère des Affaires étrangères et Francophonie détient l'exclusivité de l'octroi des accords de siège et par conséquent de leur identification et leur évaluation. Pour permettre au gouvernement de la République à assurer son appui et sa protection, il va falloir que chaque ONG de droit étranger ayant signé un accord de siège soit identifiée endéans sept jours, de même que leurs représentants", a déclaré mardi la directrice des Affaires juridiques et contentieux, Marie Bakatula Nzuzi, à l'occasion de la journée portes ouvertes aux ONG détentrices d'un accord de siège, a précisé l'agence congolaise de presse (ACP), reçue à Bruxelles.
"Vous avez signé un accord de siège avec le gouvernement qui vous accorde des avantages, des privilèges et quelques immunités. Il faudrait qu'en contrepartie les actions soient positives et appréciées d'une part par les bénéficiaires et d'autre part par notre gouvernement, tout en veillant au respect des lois de la République", a souligné Mme Bakatula.
Elle a rappelé des abus commis par des ONG, qui ont poussé le gouvernement à restreindre les activités des organisations de droit étranger dans l'est de la RDC.
Ces incidents, a-t-elle affirmé, ont pu être gérés grâce à la vision du président Félix Tshisekedi qui préconise le dialogue entre différents partenaires de la République.