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Le lancement de la première fusée imprimée en 3D, prévu samedi à Cape Canaveral en Floride, a de nouveau été reporté en raison de problèmes techniques, mais l'engin semble "en bon état", a précisé son constructeur.
Ce vol inaugural était très scruté, car il pourrait, en cas de succès, contribuer à révolutionner l'industrie du lancement.
La fusée, appelée Terran 1, est développée par l'entreprise Relativity Space. La fenêtre de tir s'étendait de 13H00 (19H00 HB) à 16H00 locales mais, après plusieurs tentatives, le décollage a été reporté.
Les moteurs de la fusée non habitée étaient en cours d'allumage quand un problème d'"automatisation" a contraint la société à interrompre le décollage. Une nouvelle tentative a eu lieu peu après, mais le lancement a été à nouveau interrompu en raison de problèmes de pression au deuxième étage de la fusée, a tweeté la société.
"L'équipe s'est donnée à FOND aujourd'hui et nous en ferons de même lors de la prochaine tentative. Plus d'informations à venir sur la nouvelle date de lancement", a-t-elle écrit, après avoir assuré que "d'après une analyse initiale des données, le véhicule est en bon état".
Lors de la fenêtre de tir, le compte à rebours a également été mis sur pause quand un bateau privé a pénétré dans la zone de sécurité.
Une première tentative de lancement mercredi avait déjà été annulée à la dernière minute en raison d'un problème technique.
Le but du premier vol test est de prouver que l'engin peut résister à la pression d'un décollage, et de récupérer un maximum de données pour la suite du développement de ces fusées, moins chères et plus faciles à fabriquer, selon la compagnie.