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Mouvement de grogne chez NLMK Clabecq: les syndicats dénoncent "une bombe sociale"

Le piquet de grève installé jeudi soir à l'issue du conseil d'entreprise, devant le site de Clabecq de NLMK, est toujours en place vendredi. L'usine est à l'arrêt, et les travailleurs sont groupés autour des feux de palettes. Toute l'activité industrielle est interrompue sur le site, les stocks restent dans les hangars et les fournisseurs n'ont plus accès à l'usine. Les syndicats demandent à la direction de revenir sur les mesures les plus indigestes annoncées jeudi pour ceux qui garderont leur emploi: gel des salaires, gel de l'index et primes rabotées pendant plusieurs années sont inacceptables pour eux.

Le site de Clabecq est bloqué depuis jeudi soir et pour lever le piquet de grève, sur lequel les travailleurs se sont relayés durant la nuit, les syndicats exigent que la direction revienne notamment sur le gel des salaires et de l'index envisagés par NLMK pour les 290 travailleurs qui, au terme du plan de restructuration envisagé à ce stade, garderont leur emploi à Clabecq.

Ces mesures sont imbuvables pour les représentants du personnel, qui ont dénoncé jeudi soir le "cynisme" de la direction. "Si nous n'obtenons pas que la direction retire ces mesures, on ira au finish. Il faut penser que si ces mesures-là sont appliquées à Clabecq, elles seront tôt ou tard appliquées dans d'autres usines en Belgique. C'est inacceptable", confirmait vendredi matin sur le piquet de grève le délégué FGTB Salvatore Lamarca.

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