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Pour ses 50 ans, l'UWE lance un projet de réflexion sur le futur de la Wallonie

(Belga) L'Union wallonne des entreprises (UWE) célèbre ses 50 ans cette année. Son administrateur délégué, Olivier de Wasseige, a profité de l'assemblée générale, organisée lundi à Louvain-la-Neuve, pour présenter les grandes lignes du projet "Odyssée Wallonie 2068".

"Plutôt que de revenir sur le passé, nous avons voulu regarder en avant et imaginer comment la Wallonie pourrait combler son retard dans tous ses domaines de performance et étudier les défis pour les décennies à venir", a expliqué le responsable au cours d'une conférence de presse. Le projet commencera début 2019 et sera copiloté par l'Institut Jules Destrée. Des séminaires et colloques seront organisés alors qu'un site internet reprendra les différents travaux de l'"Odyssée". Au cours de l'AG de lundi, le nouveau président de l'UWE, Jacques Crahay, qui a succédé mi-septembre à Yves Prete, a présenté aux entreprises membres les priorités de son mandat de trois ans. Trois chantiers ont été délimités: l'énergie et les matières premières non-renouvelables, l'évolution des relations humaines et l'évolution technologique, en particulier numérique. Concernant le deuxième chantier, Jacques Crahay a souligné l'importance des relations humaines au sein des entreprises. Au sud du pays, une société compte en moyenne dix travailleurs. "Les jeunes qui entrent sur le marché de l'emploi demandent du sens à ce qu'ils font. Vous, les entrepreneurs, jouissez d'une influence que vous sous-estimez beaucoup", a déclaré M. Crahay. "Vous êtes leaders d'une communauté de personnes de plus en plus engagées et heureuses de pouvoir participer à une entreprise qui donne du sens", a-t-il dit, appelant à promouvoir chez l'employé l'autonomie et la prise d'initiatives. Le président de l'organisation patronale a également souligné l'importance d'un climat social serein, qui permet d'assurer un développement économique durable. "Il ne faut pas toujours utiliser la grève comme moyen d'action. Et du côté des entrepreneurs que je représente, il faut veiller à ne pas toujours être dans le rapport de force. Nous devons nous diriger vers une discussion ouverte sur laquelle on peut construire. Nous tendons la main au banc syndical (...) pour développer une culture entrepreneuriale, facteur d'épanouissement économique profitable à tous." (Belga)

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