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Des milliers de travailleurs du non-marchand manifestent mardi matin à Bruxelles, à moins de 20 jours des élections du 26 mai, pour défendre un secteur qui dénonce notamment un sous-financement, des conditions de travail difficiles et une pénurie de personnel. Les manifestants sont au nombre de 8.000, selon la police, et près de 9.000, de source syndicale. Les syndicats attendaient entre 6.000 et 8.000 personnes.
Le cortège des manifestants, venus du nord comme du sud du pays, s'est élancé après 10h30 de la gare de Bruxelles-Nord, au bruit des sifflets, des tambours et de la musique et aux couleurs des trois grands syndicats. Il doit rallier la place de la Monnaie en fin de matinée. De nombreux calicots réclament de "vrais collègues, pas seulement sur le papier" ou avertissent d'une "colère blanche". Les syndicats CNE/Setca/CGSLB et leurs homologues flamands demandent aux différents gouvernements "une réelle concertation sociale" et un engagement ferme pour la conclusion de nouveaux accords sociaux dès la nouvelle législature mais aussi une amélioration des conditions de travail et des fins de carrière. Plus généralement, les syndicats représentant le secteur veulent augmenter la pression sur le prochain gouvernement afin de ne pas être oubliés. "Notre message aujourd'hui aux responsables politiques est: n'oubliez pas le secteur dans vos déclarations gouvernementales aux différents niveaux de pouvoir. Il faudra prévoir du budget pour le secteur non-marchand", confirme Eric Dubois, du syndicat libéral CGSLB.