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Les syndicats de police ont perturbé lundi une séance de questions entre le président de l'Open VLD, Egbert Lachaert, et des citoyens, organisée à Audembourg, près d'Ostende, pour réclamer un meilleur accord salarial et une modification du régime de fin de carrière.
Une centaine de militants des syndicats policiers ont profité de cette occasion pour se rassembler devant les portes du café Jerre, où se déroulait l'événement. Ceux-ci font campagne depuis un certain temps car, selon eux, les accords précédents concernant les salaires et le régime de fin de carrière n'ont pas été respectés.
"Avec ce front commun qui rassemble le NSPV (SNPS), le VSOA (SLFP), l'ACOD (CGSP) et l'ACV (CSC), nous agissons une fois de plus pour exprimer notre mécontentement", a expliqué Wesley Huysentruyt, représentant national du NSPV. "Van Quickenborne et Verlinden nous ont promis des augmentations de salaire, mais le premier nie maintenant l'existence d'un accord. C'est pourquoi nous sommes dans la rue".
Egbert Lachaert a réagi depuis le café Jerre postant une vidéo sur Instagram. "Les syndicats veulent arrêter de travailler à 58 ans et pensent que l'augmentation de salaire n'est pas suffisante, alors que rare sont les gens ayant obtenu une augmentation de salaire aussi importante que la police. Ce soir, ils empêchent les gens d'entrer en lançant des pétards. C'est déjà la troisième fois qu'ils perturbent nos réunions. Il y a déjà eu des blessés et des bâtiments endommagés. C'est indigne d'un syndicat", a-t-il écrit.
Les syndicats de police poursuivront leurs actions toute la semaine.