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"Le personnel réclame la sortie sans délai des EdA du périmètre de Nethys", peut-on y lire. "Il demande que soit activé un portage des EdA par la Région wallonne", dans un "cadre temporaire" dans l'attente d'un "scénario réellement porteur d'avenir et d'espoir".
La piste du rachat par le groupe IPM est sous-entendue dans ces lignes en Une ("l'implication d'un acteur disposant de l'expertise du monde des médias"), mise en avant avec en complémentarité "la création d'une société coopérative". Le texte est par ailleurs virulent envers le choix des actionnaires de faire passer le journal en format "berlinois" (celui du Soir), jugeant qu'il conduirait à "une véritable catastrophe industrielle". "Dans cette configuration, la pagination subirait une fameuse cure d'amincissement", explique la rédaction à l'intérieur du journal, rappelant aussi que le format actuel plait à une grosse majorité de ses lecteurs. Nethys, une "société mère avec laquelle le courant n'est jamais passé", semble pourtant "enclencher le turbo" pour "signer au plus vite le contrat d'impression" avec le groupe Rossel, qui imprimera le journal à la mi-décembre, pointent les journalistes.
Dans les pages suivantes, le journal fait état notamment de nombreux messages de sympathie de la part d'artistes, qui ont souvent été "suivis" par la rédaction "dès leurs débuts", dans ses pages culture. De Sam Touzani, à Benoit Mariage en passant par Jean-Luc Fonck, mais aussi Cali et Adrien Joveneau, autant de phrases de révolte et de soutien, que le journal a décidé depuis quelques jours de diffuser aussi sur son site internet.