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Rugby: le président pressenti du comité d'organisation du Mondial-2023 renonce

Le sénateur Didier Guillaume, fortement pressenti pour prendre la tête du comité d'organisation qui pilotera la Coupe du monde 2023 de rugby en France, a finalement renoncé à prendre cette fonction, mercredi.

"Pressenti dès janvier pour prendre la présidence du GIP (Groupement d'intérêt public) de la Coupe du monde de rugby, dans le cadre d'une fonction à plein temps, je confirme aujourd'hui avoir décliné la proposition d'une présidence uniquement représentative", a annoncé l'ancien chef du groupe socialiste au Sénat.

"Le GIP va se constituer avec un autre président, a poursuivi l'élu de 58 ans. Je reste bien entendu à la disposition de l'Etat et de la Fédération pour aider à la réussite de cette belle aventure, dans des missions compatibles avec mon mandat de sénateur."

Le Comité d'organisation qui pilotera la Coupe du monde 2023 a été créé début mars et rassemble des représentants de l'Etat, de la Fédération française de rugby (FFR) et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

La Fédération française compte cinq représentants au conseil d'administration, l'Etat quatre et le CNOSF un.

Sont aussi représentés au CA, mais avec des voix consultatives seulement, des personnalités qualifiées et le "club des sites d'accueil" (les dix villes hôtes).

Les statuts du GIP répartissent les droits et devoirs, ainsi que les responsabilités de l'organisation du Mondial-2023 entre Rugby World Cup Limited, émanation commerciale de World Rugby, et la fédération organisatrice.

Après l'Euro-2016 de football, où l'organisation avait été confiée à une structure privée, ce qu'a récemment critiqué la Cour des comptes, le choix a été fait pour le Mondial-2023 de revenir à un GIP, comme pour la Coupe du monde de rugby 2007.

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