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Douze personnes ont été interpellées après des violences urbaines comises dans 14 des 24 communes de La Réunion dans la nuit de jeudi à vendredi en marge de la soirée d'Halloween, a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Un important dispositif de sécurité, regroupant 600 policiers et gendarmes et 280 pompiers, avait été déployé par Jacques Billant, préfet de La Réunion, "ce qui a permis de contenir les violences urbaines" commente-t-il
Une quarantaine de feux, dont "deux feux de véhicules, l’incendie d’une maison désaffectée, des feux de broussailles et de détritus" ont été constatés, précise la même source qui se félicite qu'aucun commerce n'ait été pillé et qu'aucun blessé ne soit à déplorer.
"Perpétrées par de petits groupes de jeunes", ces violences urbaines "ont été d’intensité moindre (…) comparativement à l’année 2018" où des affrontements parfois violents avaient opposé forces de l'ordre et bandes de jeunes dans plusieurs villes.
Cette année, un arrêté préfectoral interdisait depuis mardi soir et jusqu'à vendredi l’utilisation "de produit susceptible de troubler l’ordre public". "Les articles pyrotechniques, fusées de détresse, armes à feu y compris factices" étaient cités.
"La vente au détail de carburant (…) dans tout récipient transportable" aussi que la vente de nuit d'alcool à emporter étaient aussi interdites.
Ces mesures ont été prises alors que l'île est sporadiquement touchée par des violences urbaines depuis la visite d'Emmanuel Macron du 23 au 25 octobre.
Les heurts les plus importants ont eu lieu le jeudi 24 octobre et ont opposé une centaine de jeunes et les forces de l’ordre dans la commune du Port, à 20 kilomètres de Saint-Denis.
Au cours de ces heurts huit policiers, un gendarme et un pompier avaient été blessés et 12 personnes ont été interpellées et jugées donnant lieu à des condamnations pénales.