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Tennis: Eugénie Bouchard et la fédération américaine trouvent un accord (médias)

La joueuse de tennis Eugénie Bouchard et la Fédération américaine de tennis (USTA) ont conclu un accord dont les termes restent confidentiels, pour mettre fin à l'affaire de la chute de la Canadienne dans un vestiaire de l'US Open en 2015, a indiqué son avocat vendredi.

La veille, l'USTA avait été jugée responsable "à 75%" de la situation ayant conduit l'ancienne numéro 5 mondiale à être victime d'une commotion cérébrale après avoir glissé sur une "substance glissante, étrangère et dangereuse" dans un vestiaire.

Cette chute l'avait ensuite obligée à déclarer forfait pour le simple, le double mixte et le double dames dans lesquels elle était encore en lice.

"Le verdict a conforté +Genie+ dans ses positions. Elle est également très satisfaite de l'accord", a affirmé Me Benedict Morelli, l'avocat de Bouchard, dans un e-mail adressé à l'AFP.

"Cela fait deux ans et demi, donc je suis heureuse que ce soit terminé. Le verdict d'hier (jeudi) m'a donné raison", a réagi la Canadienne une fois l'accord trouvé, selon des propos rapportés par le New York Times.

Le tribunal fédéral de Brooklyn où Bouchard a porté plainte contre l'USTA, organisatrice de l'US Open, avait délibéré jeudi pendant moins d'une heure et jugé que l'USTA avait été "négligente à 75%", et donc Bouchard "à 25%", selon le New York Times.

A la suite de cette chute, la Canadienne, finaliste de Wimbledon en 2014, n'a plus joué un seul match de tennis en 2015 et n'a plus passé le cap du 3e tour en Grand Chelem. Agée de 23 ans, elle pointe actuellement au 116e rang du classement mondial de la WTA.

"Si vous obtenez plus de 75% de quelque chose, ou les trois quarts d'une +enchilada+ (galette de maïs mexicaine), vous ne pouvez pas vous plaindre", avait plaisanté Me Morelli.

Les avocats de la joueuse avaient aussi accusé l'USTA, en avril 2017, d'avoir détruit volontairement les images des caméras de vidéo-surveillance qui auraient pu servir de preuves dans cette affaire.

La joueuse canadienne demandait réparation des préjudices physiques, mentaux et financiers provoqués par cette chute. Sa peau avait été brûlée par le produit de nettoyage répandu sur le sol du vestiaire, avait-elle expliqué mercredi au tribunal de Brooklyn.

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