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Toxicomanes à Paris: l'Etat "attend les propositions" d'Hidalgo, dit Attal

L'Etat "a toujours pris ses responsabilités" dans le dossier des toxicomanes du jardin d'Eole et "attend de voir les propositions" de la maire de Paris Anne Hidalgo pour trouver un lieu pérenne pour eux, a souligné le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal jeudi.

"L'Etat agit depuis le début et on aimerait qu'elle puisse agir davantage avec nous", a-t-il dit sur LCI en soulignant que "l'Etat met les moyens": "les opérations de police" dans le quartier ont été "quadruplées", avec "en moyenne cinq opérations par jour", et le nombre de CRS porté à 60.

Anne Hidalgo "dit que du jour au lendemain, elle peut trouver une solution, qu'elle a fait des propositions; on attend de voir ces propositions et on sera toujours très ouverts à travailler sur ce sujet, qui est un sujet grave pour les riverains", a-t-il insisté en appelant la mairie à "aider à trouver des solutions opérationnelles où pourront se rendre les toxicomanes".

Ceux-ci "étaient dans ce jardin", dont l'accès leur est désormais interdit depuis mercredi matin, "car c'est elle qui a proposé qu'ils (y) aillent, car on a voulu évacuer la place Stalingrad", a-t-il aussi fait valoir.

En visite au jardin d'Eole mercredi, Anne Hidalgo a affirmé qu'elle "ouvrirait des lieux" pour eux si l'Etat "ne prenait pas ses responsabilités". La mairie vise "une ouverture à la rentrée", selon un communiqué.

Une salle de consommation à moindre risque (SCMR) existe à Paris, près de la gare du Nord, depuis 2016. Mais si le ministère de la Santé a officialisé début juin son souhait d'autoriser durablement l'existence de ces "salles de shoot", les discussions entre l'exécutif parisien, la préfecture de police et le gouvernement, relancées par les tensions entre riverains et toxicomanes, n'ont pas encore abouti.

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