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Un Belge et sa compagne assassinent leurs deux enfants en Espagne lors d'un rituel mystique: les peines sont tombées

En Espagne, en couple a été reconnu coupable de l'assassinat d'enfants belgo-espagnols.

Un Belge et sa compagne espagnole ont été reconnus coupables la semaine dernière de l'assassinat de deux enfants belgo-espagnols près de Valence, en mars 2019. Les peines des deux accusés ont été annoncées ce mercredi : Gabriel Carvajal, ressortissant belge, a écopé de 50 ans de prison (deux fois 25 ans de prison, avec incarcération maximale de 40 ans). Sa compagne, co-autrice considérée irresponsable de ses actes, a été condamnée à l'internement en institution psychiatrique, elle aussi durant deux fois 25 ans. 

Dans la nuit du 13 au 14 mars 2019, Amiel et Ixchel, âgés de trois ans et demi et six mois, étaient décédés lors d'un rituel effectué par leurs parents, poussés par leurs croyances mystiques. Ils avaient reçu une multitude de coups et été enterrés dans le jardin du chalet que la famille occupait illégalement.

Les neuf membres du jury avaient considéré, à l'unanimité, que Maria G. avait causé la mort "sans possibilité de défense" des enfants et, à la majorité de huit contre un, que Gabriel C., un Belge, avait agi de la même manière dans le double infanticide. Le jury a toutefois estimé que la mère n'était pas consciente de ce qu'elle faisait en raison de la poussée aiguë de schizophrénie paranoïde dont elle souffrait et qui n'a été diagnostiquée qu'à son entrée en prison.

Tout au long du procès, les accusés s'étaient mutuellement incriminés et leurs défenses respectives avaient demandé l'acquittement des deux.

Le ministère public a requis 25 ans de prison pour chaque assassinat contre le père, soit un total de 50 ans. Pour l'accusée, le procureur a demandé 25 ans d'internement médical, ce que la défense considère comme excessif. Après la lecture du jugement, l'avocat de Gabriel a demandé la peine minimale pour son client et déjà annoncé qu'il ferait appel de la future sentence, tandis que l'avocat de Maria a demandé à ce que cette dernière soit admise dans un centre psychiatrique.

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