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(Belga) Mariages, horeca, boîtes de nuit... Plusieurs secteurs seront suspendus aux lèvres du Comité de concertation qui doit se réunir vendredi à 14h00 au Palais d'Egmont à Bruxelles, afin d'examiner la situation sanitaire et voir quelles mesures sont encore nécessaires pour les prochains mois.
Avant l'été, un plan avait été détaillé, comprenant plusieurs assouplissements devant entrer en vigueur à différentes dates. La dernière phase avait été fixée au 1er septembre. En mai, les différents gouvernements avaient ainsi imaginé pouvoir lever toutes les règles concernant les activités de jeunesse, les cultes, les mariages et les enterrements. Ils avaient posé comme condition la vaccination de 70% au moins de la population adulte, un objectif largement dépassé depuis. Selon les dernières données de Sciensano, 81,9% des personnes âgées de 18 ans et plus bénéficient d'une couverture vaccinale complète et même 67,3% de la population totale, mineurs d'âge inclus. Toutefois, les indicateurs épidémiologiques remontent quelque peu depuis plusieurs semaines mais semblent rester sous contrôle. Bruxelles et la Wallonie sont également désormais colorées de rouge sur la carte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). La Flandre reste, elle, en orange. Des mesures différenciées selon la situation sanitaire dans les Régions du pays ne sont pas à exclure, apprend-on. Selon l'Echo, le ministre fédéral des Indépendants et PME, David Clarinval, va tout de même demander la levée de toutes les restrictions pour l'horeca, les mariages, les boîtes de nuit et l'événementiel. La date du 1er octobre serait envisagée pour la réouverture du monde de la nuit. Sera également sur la table du Comité de concertation l'organisation de la fin de la phase fédérale de gestion de la crise. Ce qui ne signifie pas que cette phase fédérale prendrait fin dès vendredi mais plutôt que les différents ministres vont essayer d'organiser au mieux une transition éventuelle dans le futur de la gestion vers les Régions. L'heure de fermeture des cafés (fixée à 01h00 du matin pour l'instant) et le nombre de personnes que l'on est autorisés à recevoir chez soi (huit personnes à l'intérieur) devraient aussi faire l'objet de discussions. Ce qui devrait importer cependant seront les mesures structurelles prises pour éviter une propagation du coronavirus, comme une bonne ventilation des lieux. L'extension du Covid Safe Ticket aux petits événements devra aussi être débattue. Ce certificat, qui prouve que l'on est vacciné, qu'on a guéri du coronavirus ou qu'on a été testé négatif, peut depuis le 13 août être utilisé pour organiser des événements rassemblant plus de 1.500 personnes, comme des festivals, des concerts ou des matchs de footballs. Alors que le CD&V et le Vooruit semblent partants pour élargir l'utilisation de ce certificat aux plus petites fêtes, les libéraux et les Verts semblent plus réticents. Au sein même du secteur culturel, les avis semblent partagés. Tous espèrent pouvoir rouvrir à pleine capacité au 1er septembre, comme cela est prévu dans le plan été mais si la promesse devait ne pas être tenue, la cellule de crise Culture plaide pour une extension du Covid Safe Ticket aux petits événements. Plusieurs organisations représentatives du secteur culturel francophone ont, elles, au contraire plaidé pour que ce certificat reste "optionnel et limité dans le temps", lui préférant l'obligation du port du masque. Elles ont souligné que nombre de petits opérateurs ne disposaient pas des moyens pour vérifier que leur public disposait bien du Covid Safe Ticket. Le secteur de la coiffure et de l'esthétisme est aussi sorti du bois, pour demander la levée de l'obligation du port du masque tant pour le personnel que pour la clientèle. Concernant la rentrée scolaire, la Fédération Wallonie-Bruxelles a déjà décidé d'assouplir le port du masque dans les écoles wallonnes tandis qu'elle maintiendra l'obligation dans la capitale. En Flandre aussi, le port du masque sera allégé. (Belga)