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Un voisin des parents de Julie, la coiffeuse de Tirlemont, avoue l'avoir tuée: "Nous passons devant chez lui des dizaines de fois par jour"

Les révélations se succèdent dans l'affaire du meurtre de la jeune femme de 23 ans. Un voisin de ses parents est passé aux aveux, mais on ignore le mobile du crime...

Les enquêteurs en charge du meurtre de Julie Quintens, une coiffeuse de Tirlemont de 23 ans, ont arrêté un suspect vendredi soir, soit une semaine jour pour jour après le meurtre de la jeune femme. Le jeune homme de 26 ans, un masseur prénommé Ben W., réside dans la même rue que les parents de la jeune femme, dans le village de Boutersem. Il vit avec son épouse dans une caravane parquée dans le jardin de ses parents. Lors de son arrestation, l'homme présentait des blessures aux poignets. Ben W. est très vite passé aux aveux et a expliqué "avoir étranglé" la jeune femme "après avoir été pris d'une pulsion".

Au tout début de l'enquête, les soupçons s'étaient rapidement dirigés vers l'entourage de la jeune femme. En effet, selon les premiers éléments de l'enquête parus dans la presse, le matin du drame, c'est Julie elle-même qui avait ouvert la porte à son meurtrier. Aucune trace d'effraction n'avait été constatée dans l'appartement de la jeune femme situé à Tirlemont. De plus, aucun vol n'avait été commis.


Mais pourquoi ce masseur de 26 ans qui était marié s'en est-il pris à Julie?

Selon le journal Het Nieuwsblad, les enquêteurs ont mis la main sur le voisin des parents de Julie en analysant les conversations téléphoniques du GSM de la victime. Ben W. et Julie Quintens étaient de vagues connaissances. Julie était une amie d'enfance de la soeur de Ben, mais récemment les contacts entre l'homme et Julie étaient devenus plus fréquents, parce que le jeune homme avait accepté de servir de modèle pour ses études de coiffeuse et avait lui-même décidé d'entreprendre des études d'esthétique.

Une amie proche de Julie interrogée par le journal révèle que son amie n'avait jamais évoqué cette personne lors de leurs nombreuses conversations.

Du côté de la famille de Julie, c'est la consternation. Le père de la victime, Peter, s'est également confié au journal Het Laaste Nieuws: "Que nous ne savons pas pourquoi Julie a dû mourir est insupportable", réagit-il. Et de poursuivre: "Le fait que l'agresseur habite dans notre rue ne fait qu'aggraver les choses. Nous passons devant chez lui des dizaines de fois par jour. Jamais, nous n'aurions imaginé cela."

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