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Une élue pro-Trump raillée pour avoir appelé la police nazie "gaspacho"

Une élue républicaine coutumière des controverses, Marjorie Taylor Greene, s'est retrouvée mercredi tournée en dérision sur internet pour avoir employé le mot "gaspacho" à la place de "Gestapo" afin de dénoncer la soi-disant méthode policière de la cheffe démocrate du Congrès, Nancy Pelosi.

Dans une diatribe prononcée mardi soir sur la chaîne très conservatrice One America News, l'élue de l'Etat de Géorgie a assimilé la prison où sont détenus les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021 à un "goulag" et a dénoncé "la police gaspacho de Nancy Pelosi, qui espionne les membres du Congrès".

Cette confusion entre la police politique du Troisième Reich et le fameux potage espagnol de légumes servi glacé a fait la joie de multiples internautes et personnalités.

Parmi ces dernières, le chef espagnol José Andrés, connu pour avoir popularisé les tapas aux États-Unis, a proposé à la représentante républicaine de venir goûter un verre de gaspacho dans l'un de ses restaurants de Washington.

Marjorie Taylor Greene est familière des théories complotistes et a déjà été sanctionnée, notamment par le Congrès et par Twitter, pour des propos controversés. Elle avait notamment choqué en comparant le passeport vaccinal contre le Covid-19 à l'étoile jaune imposée aux juifs.

Cette fois l'élue trumpiste a cependant pris les choses avec humour, sur le ton de l'autodérision: "Pas de soupe pour ceux qui espionnent illégalement les membres du Congrès, mais ils seront jetés au goulasch", a-t-elle tweeté, en faisant un jeu de mots entre "goulag" et "goulasch", une soupe hongroise très répandue en Europe centrale.

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