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À Bruxelles, une offre d'emploi sur deux nécessite de connaître au moins deux langues, surtout le néerlandais. L'apprentissage des langues est donc quasiment indispensable dans la capitale. En Wallonie, seulement 20% des offres nécessitent la connaissance d'une deuxième langue. Jacques Wilkin, directeur général du centre IFAPME Liège-Huy-Waremme, un réseau de Services et de Centres de formations, s'est exprimé sur les ondes de Bel RTL.
"Dans les emplois qu'on crée, les services qu'on développe, il faut voir si l'entreprise a un ancrage local, avec une ambition mesurée et limitée ou si elle a une volonté d'exporter. Si elle a une volonté de se projeter sur le marché étranger, peut-être moins le néerlandais, mais il faut l'anglais", a expliqué Jacques Wilkin, directeur général du centre IFAPME Liège-Huy-Waremme, au micro de Julien Covolo pour Bel RTL.
"Si on a un marché de proximité, le néerlandais, et même l'allemand sont quand même beaucoup plus judicieux que l'anglais, mais est-ce qu'on est sûr qu'on va rester sur ce marché qui est quand même localisé avec une ambition géographique qui est un peu plus grande que 30 km de rayon... Alors si c'est un peu plus de 30 km de rayon, il faut une des deux au moins, mais je pense quand même que l'anglais est le plus porteur", a précisé Jacques Wilkin.
Le choix de la langue dépend donc de l'ambition géographique... Le néerlandais pour un marché plus local et l'anglais pour un marché plus international.