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Après une phase pilote engagée le 28 décembre, la campagne de vaccination à grande échelle a commencé le 5 janvier auprès des résidents et du personnel des maisons de repos et de soins. Après les maisons de repos et le personnel des soins de santé, puis les catégories à risque, la population "hors risque" pourra normalement se faire vacciner à partir de juin prochain.
Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, Pierre-Yves Dermagne, Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie et du Travail (PS) a indiqué qu'il fera une proposition pour que la vaccination puisse faire l'objet d'un congé de circonstance. À l'heure actuelle, il s'agit d'une simple proposition qui n'a pas encore été actée par les autorités.
"Je ferai une proposition cette semaine aux partenaires sociaux, donc aux représentants syndicaux et patronaux dans le cadre de la concertation sociale, pour faire en sorte que la vaccination puisse faire l'objet de ce qu'on appelle un congé de circonstance. C'est la proposition que je fais aux partenaires sociaux pour modifier la loi sur le contrat de travail et faire en sorte que, pour aller se faire vacciner, on puisse demander un congé d'un demi-journée, comme c'est le cas aujourd'hui pour des événements de la vie, heureux et malheureux, un mariage, un décès dans la famille, ou pour des obligations civiques, comme le fait de devoir témoigner en justice ou d'être assesseur pour un dépouillement. Cela fait l'objet aujourd'hui de congés de circonstance", a-t-il indiqué.
Vu les circonstances, on doit vraiment lever tous les obstacles
Le vice-Premier ministre a justifié sa proposition ainsi: "Vu les circonstances, on doit vraiment lever tous les obstacles à la vaccination, qu'ils soient logistiques, organisationnels, psychologiques, économiques ou financiers, et répondre aux craintes de la population. Je pense que les gens ne doivent pas perdre de l'argent en allant se faire vacciner. C'est important pour l'ensemble de la population mais aussi pour le monde du travail et l'activité économique, pour les entreprises de faire en sorte que le personnel soit rapidement vacciné".
Les 3 régions, Flandre, Wallonie et Bruxelles, ont présenté leur campagne de vaccination Covid cette semaine. Après avoir vacciné les résidents et les travailleurs des maisons de repos, le personnel hospitalier et le personnel de soins de première ligne, la Wallonie entamera, dans le courant du mois de mars, la vaccination des personnes de plus de 65 ans, des plus de 45 ans à risques et des travailleurs exerçant des fonctions essentielles. Pour ce faire, 54 centres de vaccinations seront mis en place.
La Région bruxelloise ouvrira par phases dix centres de vaccination sur le territoire de la capitale d'ici le mois de mars. Ceux-ci offriront une capacité de 375.000 vaccins par mois à partir de mars pour atteindre l'objectif de vaccination d'au moins 70% la population bruxelloise.
94 lieux ont été proposés en Flandre pour accueillir des centres de vaccination. L'infrastructure de ces centres doit être en place pour le début de février.
Pour rappel, un ordre de priorité a été établi par les autorités.