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Le parquet de Namur a requis, mercredi devant le tribunal correctionnel de Dinant, quatre ans de prison à l'encontre d'un homme né en 1964 poursuivi pour des faits d'attentat à la pudeur commis sur sa belle-fille entre 2009 et 2013 et un viol, commis sur cette même victime présumée, dans la nuit du 22 au 23 août 2013 à Walcourt.
La jeune fille, âgée de 17 ans lors du viol présumé, s'était enfuie de son domicile en pleine nuit après avoir été victime des faits reprochés au prévenu. Elle ne s'est manifestée qu'à la vue des policiers, qu'elle venait de contacter. Selon la partie civile, cela faisait des mois que le beau-père était de plus en plus entreprenant envers elle.
Le prévenu avait dans un premier temps nié avoir eu une relation sexuelle avec elle puis avait fini par l'avouer, notamment suite aux résultats des analyses ADN. Mais d'après lui, cette relation était consentie. Il aurait été piégé par sa belle-fille qui voulait que sa mère et lui se séparent.
Après le viol présumé, la jeune fille a envoyé un message à son petit ami dans lequel elle indiquait avoir une "bonne nouvelle pour leur couple".
"Il y a un grand nombre d'incohérences dans ce dossier", relate la défense qui plaide l'acquittement au bénéfice du doute. "Coucher avec quelqu'un qu'on déteste simplement pour l'écarter, c'est cher à payer comme prix" rétorque le parquet.
Jugement le 8 septembre.