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Mercredi soir, Jean-Marc Nollet, co-président d'Ecolo et député fédéral, était opposé à Bart De Wever, président de la N-VA et bourgmestre d'Anvers. Deux visions de la société et de la Belgique assez inconciliables, ça donne généralement un match tendu avec des répliques cinglantes, des attaques de part et d'autre.
Voici les moments forts sélectionnés par l'Echo et De Tijd, les médias à l'origine du duel filmé:
Des alliances impossibles
Les futures négociations pour la composition du gouvernement fédéral ont forcément été évoquées. Et il y a de solides divergences. "Je ne suis pas demandeur de passer à nouveau un an dans un château pour arriver à la conclusion que l'un vient de Mars et l'autre de Vénus", a déclaré Bart De Wever. "Nollet Premier ministre et Di Rupo dans le gouvernement, pas dans les 1.000 prochaines années."
Autre point de vue du côté de Jean-Marc Nollet. "Négocier avec la N-VA? Ce que je désire, c'est de travailler main dans la main avec Groen. Il y a des choses qui sont négociables mais il y a des choses impensables. A partir du moment où il y a des choses sur le fonds qui sont différentes, ça va être compliqué. Avec le PTB, ça n'irait pas non plus. J'ai été vacciné contre le communisme. Si nous sommes la première famille politique de ce pays, nous ne raterons pas l'opportunité de donner un avenir à ce pays".
"Tsunami de taxes proposé par Ecolo"
Les propositions d'Ecolo et de la N-VA pour une future gestion fédérale de la Belgique sont forcément différentes. "Le tsunami de nouvelles taxes proposées par Ecolo , c'est encore pire que le PS. Il y a 50 fois le mot taxe dans le programme Ecolo", prévient Bart De Wever. "La redistribution est agréable si vous vous placez du côté de celui qui la reçoit. C’est un peu moins agréable pour ceux qui doivent payer."
Son de cloche différent du côté de Jean-Marc Nollet. "Il n'est pas normal aujourd'hui que les revenus du capital ne contribuent pas à leur juste part à l'effort budgétaire. Ce qui est fait par le gouvernement est contre-productif. Etienne De Callatay le dit: l'erreur avec les salaires à la baisse, c'est de penser que les gens vont continuer à consommer comme avant. Vous parlez de l'exportation, mais non. Il y a une priorité pour nous et c'est celle-là. Il y a un choix qui est fait de diminuer la taxation sur les bas salaires et d'augmenter la taxation sur le grand capital, c'est une question d'équité."