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La plateforme de conférence vidéo en ligne Zoom s'est engagée auprès de la procureure de l'Etat de New York à renforcer ses dispositifs de sécurité, dont les failles lui avaient valu une enquête.
L'accord met fin à l'enquête annoncée fin mars par la procureure Letitia James, selon le communiqué publié jeudi.
Les mesures annoncées jeudi rejoignent, pour l'essentiel, celles déjà annoncées par le groupe ces dernières semaines.
Avec la pandémie de coronavirus et les mesures de confinement, le trafic de cette plateforme américaine a explosé, en grande partie en raison de sa gratuité (sur une durée limitée).
Le nombre de réunions organisées quotidiennement sur Zoom est ainsi passé de 10 millions en janvier à plus de 300 millions fin avril.
Le groupe a alors été critiqué pour les insuffisances de son système de sécurité, qui ont notamment permis à des dizaines d'indésirables de s'inviter dans des réunions, parfois au milieu d'enfants en pleine classe à distance.
Il est également apparu que Zoom communiquait à Facebook des données personnelles d'utilisateurs.
Il a depuis pris une série d'engagements en mars et avril pour remédier à ces insuffisances.
La plateforme de San Jose (Californie) a notamment mis en place une série d'outils pédagogiques pour expliquer aux utilisateurs comment empêcher une personne non invitée de rejoindre une réunion.
Elle a aussi mis fin à son partenariat avec Facebook.
Début avril, le groupe a annoncé avoir affecté tous ses ingénieurs au renforcement de la sécurité et à la protection des données privées sur Zoom, pour une période de 90 jours.
Il s'est engagé auprès de la procureure à faire mener des audits externes pour évaluer les progrès de son système de sécurité, tout comme il l'avait déjà fait début avril.