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David Antoine: "Mon prof a cassé mon gsm"

Pour la rentrée, nos animateurs d'RTL se sont remémoré leurs souvenirs passés sur les bancs de l'école. Découvrez l'interview "rentrée des classes" de David Antoine.

Comment s’est passé votre première rentrée à l’école maternelle, primaire et secondaire ?

En maternelle, je n'ai qu'un très mince souvenir, des larmes, des pleurs, des cris de déchirement après, n'ayons pas peur des mots, l'ABANDON de ma maman auprès d'inconnus. Mais le jour même, elle était de retour dès la pause de midi. Je pense qu'elle était plus émue que moi.

En primaire, c'était la suite logique à une réussite totale de mes 3 premières années de labeur. C'est avec un nouveau cartable "Chevignon" et mes bics "Campus" en 10 couleurs, que je suis entré en cours. 

En secondaire, changement d'établissement scolaire avec une impression de ne plus être "les grands de la cour", mais retour à la case départ avec de nouveau le surnom "les petits de première".

Dans quelle école étiez-vous ?

Je suis allé au Collège Sainte-Marie de Saint-Ghislain ensuite passage éclair à Saint-Luc de Tournai pour terminer à Saint-Ferdinand à Jemappes.


Vous étiez un élève plutôt calme ou bruyant ?

Dois-je vraiment répondre à cette question? Calme évidemment!

Etiez-vous plutôt premier de classe, cancre, ou dans le ventre mou du classement ?

Je devais être premier, mais il y avait des gens devant.

Quels cours aimiez-vous le plus ?

Science économique. Il y avait enfin une logique dans ce qu'on me disait !

Et le moins ?

Math. Je n'ai toujours pas compris pourquoi on m'a cassé la tête entre autres avec les différents théorèmes qui, à l'heure actuelle, ne m'ont toujours pas servis.

En secondaire, en combien de temps faisiez-vous vos devoirs ?

Très, très rapidement. Un peu comme "Flash".

Vous souvenez-vous d’un prof en particulier ?

Oui, Madame Maes. Pour elle, j'avais une aisance en publique et une repartie contrôlée. Jamais aucun manque de respect, juste des réponses du tac au tac. Apres lui avoir fait écouter mes premiers passages en radio, elle m'a dit: "Tu es fait pour ça, fonce". Depuis on a gardé contact. C'est important pour un enfant qu'un adulte puisse croire en lui.

A la cantine, vous étiez plutôt tartines ou repas chaud ?

Repas chaud. Les tartines n'étaientt pas "in"!

Une petite anecdote à raconter sur votre scolarité ?

J'étais l'un des premiers à avoir un gsm dans mon école. Après me l'être fait confisquer par Monsieur Dekeyser (qui me l'a cassé), j'ai été porté plainte pour vol et dégradation d'objet car le règlement ne stipulait pas que le gsm étaient interdit. Ils ont modifié une semaine plus tard le point "C" du règlement d'ordre intérieur du Collège Sainte-Marie: "Il est interdit d'utiliser à des fins privées tout appareil médiatique ou de communication et ceci, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Collège Sainte-Marie".

Etes-vous tombé amoureux à l’école?

Lors de mon dernier mercato, rires, j'ai été transféré à Saint-Ferdinand à Jemappes. Lors de mon arrivée, début octobre (oui je sais c'est un peu tard), j'étais avec quelques amis et une fille, qui ressemblait à Liz Hurley, a traversé la cour...

Et c'était qui ?

Elle? C'est Julie S... C'était quasi impossible avec elle. Cela m'a pris 1 an et demi, et finalement nous sommes tombés amoureux.

Ecolier, que rêviez-vous de faire plus tard et vous imaginiez-vous faire le métier que vous faites aujourd’hui ?

Dès 15 ans, j'ai commencé à animer sur les ondes et je savais que j'étais fait pour ça. Sur mes classeurs, cahiers et autres, je n'avais que des autocollants, logos ou slogans de radio. J'avais même créé une radio dans mon école à Saint-Ferdinand avec l'appui de Monsieur Bouillon, le directeur, qui avait vu aussi passer, sur les bancs de son établissement scolaire, un certains Francois Pirette. Aujourd'hui je vis mon rêve!

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