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Les produits de base étaient près d'un quart moins chers en 2023 qu'en 2022, une année marquée par des prix records, rapporte mardi la Banque mondiale. Il s'agit de la plus forte baisse depuis la pandémie de coronavirus. Les inégalités entre pays riches et pays pauvres n'ont pourtant jamais été aussi grandes.
Malgré la baisse des prix, les produits de base comme l'énergie et l'eau sont restés plus onéreux qu'avant 2019. Mais la Banque mondiale prévoit de nouvelles baisses d'environ 4% en moyenne en 2024. Le pétrole devrait coûter 74 euros le baril cette année, tandis que le prix des métaux de base devrait diminuer d'environ 5%. Les prix se stabiliseront d'ici 2025.
La baisse globale des prix n'a pas comblé l'écart entre les populations riches et pauvres. Alors que la pauvreté stagne voire diminue dans des pays comme la Belgique, elle est plus importante que jamais dans les régions à faibles revenus. "Si 2022 a été une année d'incertitude, 2023 est l'année des inégalités", peut-on lire.
Près de 700 millions de personnes vivent aujourd'hui dans l'extrême pauvreté, s'inquiète la Banque mondiale. Elles survivent avec moins de 1,96 euro par jour. Entre 2010 et 2019, le nombre de personnes concernées a diminué chaque année mais il a augmenté en raison de la pandémie. "Nous avons perdu trois ans dans la lutte contre la pauvreté", indique la Banque mondiale.