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Le confédéralisme demandé par la N-VA, première étape avant le séparatisme? Jan Jambon ne s'en cache pas

Jan Jambon, le numéro 2 de la N-VA, s’exprime pour la première fois à la télévision francophone depuis qu’il est candidat premier ministre. Comment cela va-t-il se passer après les élections ? Son programme confédéraliste pourrait-il s’avérer avantageux pour les francophones?

Est-ce que le confédéralisme n’est pas une manière pure et simple de scinder le pays? Jambon et la N-VA veulent-ils réellement la fin de la Belgique? C'est la question que pose une habitante de Ciney dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche". 

Jan Jambon ne s’en cache pas. "Oui, je suis pour l’indépendance de la Flandre".

En attente d'une majorité

L'ancien Ministre de l'Intérieur, député fédéral poursuit: "Mais il est clair que nous sommes aussi un parti démocrate. Donc, tant qu’on n’a pas de majorité, on ne peut pas le faire. Nous pensons qu’avec le confédéralisme, on peut déjà résoudre pas mal de problèmes. L’indépendance, on verra, car dans une démocratie, il faut une majorité pour pouvoir faire évoluer les choses. Pour le moment, même en Flandre, il n’y a pas de majorité. Les sondages le montrent. On reste un parti démocrate, tant que nous n’avons pas de majorité, on ne peut pas faire évoluer les choses".

Est-ce réaliste dans les 10 ans à venir ?

"Pour le moment, il n'y a a pas d’éléments qui me font penser que dans 10 ans, on peut réaliser cela. Mais on voit qu'en Catalogne par exemple, ça peut prendre une très grande vitesse, alors on ne sait jamais".

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