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"Les banques doivent sortir de leur zone de confort"

(Belga) Dans le passé, les banques ont trop souvent regardé leur nombril et pas suffisamment écouté leurs clients. Elles vont devoir s'adapter et sortir de leur zone de confort, sous peine de perdre des clients au profit de joueurs externes, a déclaré mercredi Karel Van Eetvelt, le CEO (depuis quelques mois) de la Fédération belge du secteur financier, Febelfin.

Le secteur bancaire a été longtemps très fermé. Mais de plus en plus d'acteurs externes - des petits joueurs jusqu'aux géants Apple et Google - proposent eux aussi des services financiers. Ils font du "picorage", selon l'expression du patron de Febelfin: ils ne choisissent que les services qui les intéressent. Si elles veulent conserver leurs clients, les banques doivent absolument réagir, estime Karel Van Eetvelt, qui s'est exprimé en marge de la désignation de la "banque de l'année" par le site comparebanque.be, mercredi soir à Bruxelles. Elles doivent être plus transparentes et plus commerçantes, c'est-à-dire examiner les désirs de leurs clients et y répondre. Pour y parvenir, elles doivent aussi oser quitter les frontières traditionnelles d'une banque, considère l'ancien administrateur délégué de l'organisation patronale flamande Unizo: elles gagneraient à se diversifier et à collaborer avec des partenaires non financiers, comme l'a fait récemment Belfius avec l'opérateur de télécommunications Proximus. Un autre défi pour les banques, selon M. Van Eetvelt, c'est de combiner le besoin d'innovation avec le "cordon serré" que leur imposent les autorités. La "banque de l'année 2018" est BNP Paribas Fortis. Plus de 103.000 personnes ont participé aux votes, selon comparebanque.be, qui organisait l'événement. (Belga)

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