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Après ING, c'est BNP Paribas Fortis qui s'apprête à fermer des dizaines d'agences

Le modèle économique de la banque est en pleine révolution, ce n'est pas aux employés d'ING qu'il faut le dire, eux qui vont bientôt connaître leur sort après presqu'une année de procédure Renault pour licenciement collectif.

C'est au tour de BNP Paribas Fortis de se restructurer, logiquement, la banque ayant conservé une approche traditionnelle avec de nombreuses agences dans le pays.

Le groupe va accélérer la réduction de la taille de son réseau. Une trentaine d'agences disparaîtront ainsi du paysage en 2018 alors qu'une cinquantaine d'autres agences, actuellement en gestion propre, seront franchisées, a indiqué Luc Broos (syndicat flamand).

Selon L'Echo, 15% du réseau sera touché à Bruxelles, 9% en Wallonie et 7% en Flandre. Quelque 300 travailleurs sont concernés. Ils ont toutefois obtenu la garantie de pouvoir être reclassés au sein du réseau d'agences ou au siège de Bruxelles, a précisé le représentant du syndicat chrétien.

Une sécurité de l'emploi est également garantie au sein de la banque en 2017-2018 dans le cadre d'une convention collective de travail conclue début 2017.

La disparition d'une trentaine d'agences résulterait de la fusion de 65 agences dans le courant de l'année 2018, selon le syndicat chrétien flamand.

Ces mesures sont la conséquence d'une accélération de la "digitalisation" du monde bancaire. BNP Paribas Fortis comptait fin juin 769 agences: 511 statutaires et 258 indépendantes.

Selon le journal L'Echo, la banque compterait fin 2018 679 agences, dont 289 indépendantes.

Le groupe KBC, avec 680 agences à la fin 2018, passera en tête des banques les plus présentes localement sur le territoire. Mais pour combien de temps ?

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