Accueil Actu

Brussels Airlines devrait devenir une compagnie à bas prix: pourquoi ce modèle a-t-il tant de succès ?

Le groupe aérien allemand Lufthansa a évincé lundi le patron et le directeur financier de sa filiale Brussels Airlines. Lufthansa contrôle depuis janvier 2017 l'ensemble de l'actionnariat de la compagnie aérienne belge. Il y a à peu près un an, en effet, le géant allemand, déjà propriétaire de 45% de Brussels Airlines depuis 2009, avait acheté les 55% des parts qu'il ne détenait pas encore.

Il peut donc en faire ce qu'il veut, et la récente annonce marque le début d'une nouvelle phase: Lufthansa va intégrer davantage Brussels Airlines sous la marque low cost du groupe, Eurowings.

Le révolution du low cost

Le low cost, en quelques années et surtout depuis l'arrivée de Ryanair, a chamboulé tout un secteur. En moins de 20 ans, les compagnies à bas prix sont devenues la norme, transportant un voyageur sur trois en Europe, un voyageur sur quatre en Belgique. Le prix et la simplicité bien avant le confort et le service, et pour des petites distances: le concept séduit finalement tout le monde, quel que soit le niveau de vie.

Pour gagner plus d'argent que les compagnies traditionnelles, le low cost ne se base pas que sur les maigres bénéfices des billets d'avion. Alors que Brussels Airlines va acheter différents types d'avion en fonction de ses besoins, et les entretenir pendant longtemps à grands frais, Ryanair achète toujours les mêmes avions, neufs, et les revend rapidement à bon prix.

Brussels Airlines était née sur les cendres de l'emblématique Sabena, tombée en faillite en 2001.

À lire aussi

Sélectionné pour vous