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Coronavirus en Belgique: le prix de l'essence est au plus bas mais les stations sont désertées

Le coronavirus en Belgique impacte le prix de l'essence. Vous l'avez peut-être remarqué si vous avez dû faire le plein: les carburants sont à un niveau plancher. Dans certaines pompes, l'essence 95E10 est à moins d'1€ le litre. Mais les gens vont rarement faire le plein durant cette période de confinement.

Moins d'un euro par litre de 95E10, un cap symbolique a été franchi ce matin dans une pompe bruxelloise. 

"J'en profite aujourd'hui", confie une automobiliste.

"J'espère que ça va rester comme ça", souhaite un chauffeur.

Une dame interrogée ce matin se veut par contre plus réaliste: "Je ne sais pas si on peut encore appeler ça des bonnes surprises. Je crois que finalement tout le monde préférerait que le prix de l'essence soit un peu plus élevé mais que la situation soit un peu plus normale".

Les prix des carburants s'effondrent depuis le début de la crise du coronavirus. Les prix n'avaient plus été aussi bas depuis 14 ans. En cause, l'offre qui est mondialement bien supérieure à la demande. Ce n'est pas simple à gérer pour certaines stations. "On a rempli les cuves avant cet effondrement des prix", explique Olivier Neyrinck, porte-parole de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants. "On a acheté à des prix très élevés et on doit revendre à des prix planchers. Ca pose des problèmes de trésorerie".

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Une diminution des volumes jusqu'à 80%

Car malgré ces prix très bas, les gens viennent rarement faire le plein durant ce confinement. On constate par endroit une chute des volumes qui va jusqu'à 80%. "En fonction de la localisation de nos stations, certaines se trouvent dans des zones qui sont plus impactées par les règles confinement", souligne Arnaud Eeckhout, directeur réseau du groupe G&V. "Certaines stations se trouvent dans des zonings de bureaux dans lesquels évidemment le trafic a fortement diminué avec l'obligation de télétravailler".

Le carburant reste essentiel pour approvisionner notamment le personnel médical, la police ou encore les services de livraison. "On fait beaucoup de kilomètres et c'est très intéressant pour le moment", déclare Osman, un livreur.

Il n'est pas simple de faire tourner les stations. Des membres du personnel sont malades et les heures d'ouverture ont été réduites de 7h à 22h.

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