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Les perspectives économiques sont tellement bonnes qu'on s'attend à une pénurie de main d'oeuvre en 2018

Un nombre accru de secteurs compte embaucher en 2018: ils étaient 10% il y a six mois et sont désormais 40% !

Certaines entreprises éprouvent déjà des difficultés à trouver les profils qu'ils recherchent et la pénurie de main-d'oeuvre est l'un des grands défis de l'année 2018, estime jeudi la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Quatre secteurs interrogés sur 10, dans le cadre des prévisions pour les six prochains mois de la FEB, anticipent une hausse de l'emploi.

La FEB, qui interroge les différents secteurs économiques tous les six mois, s'attend à une croissance de 2% pour 2018. Elle va au-delà des prévisions de la Banque nationale, qui table sur une croissance de 1,7% cette l'année. La moitié des secteurs (53%) prévoit une hausse de l'activité économique et un tiers d'entre eux (35%) envisage une hausse des investissements, notamment dans l'innovation.

Un nombre accru de secteurs compte également embaucher. Ils étaient 10% il y a six mois et sont désormais 40%. Sont concernés, les secteurs de l'intérim, des technologies de l'information, de la construction, du verre ou encore de l'extraction. Seuls les domaines bancaire et de l'énergie s'attendent à une diminution de l'emploi. Dans ce contexte et en tenant compte de la baisse du chômage ces dernières années, les pénuries sur le marché de l'emploi se font ressentir.

Trois quarts des secteurs interrogés anticipent des difficultés pour trouver certains métiers et 20% craignent des difficultés pour tous les profils. L'administrateur délégué de la FEB, Pieter Timmermans, préconise d'agir à plusieurs niveaux: "Il faut réformer l'enseignement, pour qu'il réponde mieux aux besoins du marché de l'emploi. Les employeurs doivent aussi envisager d'être moins exigeants et davantage former les nouveaux collaborateurs." Il appelle également les travailleurs à être plus proactifs.

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