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Ford Genk : Les syndicats espagnols accueillent la nouvelle de façon mitigée

Le constructeur automobile Ford a confirmé de manière officielle, en Espagne, lors d'une rencontre avec le comité d'entreprise de l'usine d'Almussafes (Valence), qu'elle fermait le site de Genk en Belgique, sans préciser la date. L'usine d'Almussafes héritera de trois modèles fabriqués à Genk, ce qui pourrait créer environ 1.400 emplois supplémentaires à partir de 2014, selon la presse espagnole. La représentation syndicale espagnole a accueilli cette nouvelle de façon mitigée. Elle souligne la conséquence "aigre-douce" de la décision de la multinationale de fermer le site de Genk pour transférer sa production à Valence et se sent solidaire des travailleurs belges. "C'est une très mauvaise nouvelle pour la marque Ford en Europe", a regretté le syndicat des Commissions ouvrières espagnoles CCOO, dans le quotidien El Mundo. La direction de Ford a souligné que la fermeture de Genk constituait "une première étape" dans le plan de restructuration qui affectera les sites européens du constructeur automobile au cours des prochains mois. Selon El Pais, le site de Genk était le plus vulnérable, étant donné que les investissements ont été paralysés quelque temps et que l'usine ne fonctionnait plus que quatre jours par semaine. En 2003, l'usine belge avait déjà subi un coup dur, lorsque la multinationale avait attribué la production du modèle Focus à l'usine d'Almussafes, une décision qui avait engendré la perte de 3.000 postes à Genk, écrit encore le quotidien espagnol. Pour produire la nouvelle génération des véhicules construits à Genk (Ford Mondeo, S-MAX et Galaxy), Ford Almussafes devra renoncer aux modèles C-MAX et Grand C-MAX, dont la fabrication sera transférée à Saarlouis, en Allemagne, en 2014. (PVO)

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