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L'immobilier en Belgique en super forme malgré ou à cause du Covid-19: voici les 3 raisons

Ce week-end se tenait Finance Avenue, le plus grand salon à destination des épargnants et des investisseurs. On y a fait le point sur l’immobilier qui constitue pour le Belge, un produit d’investissement, de placement de son épargne. D’autant plus quand les taux d’intérêts sont au plancher comme c’est le cas aujourd’hui. Les experts ont profité de ce salon pour tirer un bilan de la dynamique de ce secteur, avec quelques éléments intéressants à relever.

Un constat général d’abord : les planètes sont alignées pour booster le marché immobilier ! Résultat, le marché est en risque de surchauffe, avec des transactions qualifiées ce week-end de très agressives.

Qu’est-ce qui dope ainsi le marché immobilier ?

1. Les investisseurs ont de l’argent, tout le monde n’a pas souffert de la crise sanitaire.

2. Cette crise pousse les investisseurs à rechercher des produits de placement simples, stables et sûrs, trois critères qui caractérisent l’achat immobilier.

3. Les jeunes cherchent, eux, moins de stabilité. Ils sont moins enclins à acheter un bien immobilier, ce qui revient à dire qu’ils vont venir alimenter la masse des locataires.

Les jeunes achèteront plus tard que leurs parents

Même s’ils travaillent, les parents deviendront propriétaire plus tard que leur parents. Un autre facteur plaide pour la croissance de l’immobilier locatif : l’exigence croissante de fonds propres pour conclure un prêt hypothécaire. Les jeunes vont donc devoir louer plus longtemps que leur parent, tout en devant épargner pour constituer ce tremplin financier vers la propriété. Mais cela n’a pas l’air de poser de problème aux jeunes travailleurs qui tiennent à leur flexibilité.

Quels types de bien sont recherchés par les investisseurs ?

On touche au cœur du problème : tout le monde veut le même type de bien. Avant la crise du Covid-19, c’était les petits appartements faciles à louer, voire les maisons plus grandes situées en périphérie urbaine pour des colocations de jeunes travailleurs et proches des axes de transit. Les experts qui ont pris la parole ce week-end ne pensent pas que la crise du Covid-19 puisse vraiment inverser la tendance, sauf sans doute pour les plus petits des appartements.

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