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La compétitivité de la Belgique s'améliore… mais reste la plus faible par rapport à ses voisins

La compétitivité de la Belgique par rapport aux pays voisins s'est légèrement améliorée entre 2011 et 2015, ressort-il mardi du dernier tableau de bord de la compétitivité de l'économie belge. Le ministre de l'Economie Kris Peeters (CD&V) attribue ce redressement au taxshift et aux mesures prises pour renforcer cette compétitivité. Rappelons que le gouvernement fédéral actuel est en place depuis octobre 2014 et que ses mesures économiques n'ont été lancées qu'en 2015.

Le basculement vers une meilleure position en comparaison avec l'Allemagne, les Pays-Bas et la France a, certes, été entamé mais il reste toutefois des points d'action importants. "Le taxshift et les mesures prises pour renforcer la compétitivité et pour maintenir les emplois existants et créer de nouveaux emplois sont certainement nécessaires. Des cotisations patronales moins élevées entraînent par ailleurs avant tout davantage d'emplois supplémentaires dans la catégorie des plus faibles salaires. Et ce sont précisément ces emplois-là qui sont les plus appropriés pour les groupes cibles ayant actuellement le moins de possibilités d'emploi", commente Kris Peeters.

Le tableau de bord dresse une légère amélioration de la compétitivité globale entre 2011 et 2015. Les résultats de la Belgique restent toutefois les plus faibles par rapport aux trois partenaires commerciaux importants que sont l'Allemagne, les Pays-Bas et la France. "Entre 2011 et 2015, la légère diminution de la compétitivité hors prix (qui repose sur la capacité d'un pays à se différencier de la concurrence par des moyens autres que le prix, NDLR) a été compensée par un renforcement de la compétitivité prix-coût à la suite d'une meilleure performance des prix de l'électricité. Plus particulièrement pour 2015, le sursaut de l'indicateur composite prix-coût est lié au ralentissement de l'évolution des coûts salariaux et à la situation plus favorable des prix de l'électricité", lit-on dans le rapport.

Un nouveau monitoring suivra à l'automne prochain. Le ministre de l'Économie se dit déjà confiant sur le fait que "les mesures gouvernementales engendreront un effet de plus en plus important".

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