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Taxer les jobs étudiants et les chèques-repas: l'idée de la CSC

Le président de la CSC/ACV Marc Leemans souhaite que des cotisations sociales soient prélevées sur les jobs étudiants, les chèques-repas et les flexi-jobs. C'est ce qu'il a déclaré dans une interview accordée à Het Laatste Nieuws lundi.

"Les flexijobs" ? Des cotisations sociales très faibles. L'économie collaborative ? Totalement exemptée. Et il y a une douzaine d'autres exceptions. J'ai vérifié : la sécurité sociale perd ainsi 16 milliards d'euros chaque année", explique celui qui est à la tête du syndicat chrétien. "L'abordabilité financière de la sécurité sociale n'est donc pas le problème, mais plutôt le fait que l'argent ne circule pas", constate-t-il.

La flexibilité des étudiants jobistes est leur grand avantage

Pour Marc Leemans, les cotisations doivent désormais également être prélevées sur les chèques-repas, les éco-chèques et autres chèques ainsi que sur les avantages extralégaux tels que le deuxième pilier de la pension - qui sont actuellement largement exonérés de cotisations de sécurité sociale. Ceux qui travaillent aujourd'hui comme étudiants ne paient pas non plus de cotisations sociales.

Le président de la CSC veut changer cela, afin qu'ils puissent accumuler des droits en échange. Bien entendu, cela signifierait qu'un étudiant deviendrait presque aussi cher qu'un employé "ordinaire". "La flexibilité des étudiants jobistes est leur grand avantage. Et quand on voit la pénurie de personnel dans l'horeca, je doute que le paiement correct des cotisations soit un seuil si important", affirme Marc Leemans.

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