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Le conseil des ministres a approuvé vendredi les plans pluriannuels d'investissement 2018-2020 et les plans stratégiques pluriannuels d'investissement 2018-2031 de la SNCB et d'Infrabel. De la sorte, 5,3 milliards d'euros seront investis dans les chemins de fer dans les années qui viennent.
Le plan pluriannuel d'investissement 2018-2020 de la SNCB (1,7 milliard) est marqué par le déploiement du système européen de contrôle et de sécurité des trains (ETCS) en assurant le remplacement du matériel roulant non adaptable au nouveau système de signalisation.
Des nouvelles voitures M7 seront également mises en service afin de fournir une réponse à la croissance du nombre de voyageurs, aux problèmes de capacité du réseau, à la demande d'un confort moderne de la part des voyageurs, au remplacement de matériel arrivé en bout de vie et à la nécessité de réduire le taux d'immobilisation du matériel.
Des investissements pour améliorer l'infrastructure et étendre le réseau
De plus, la SNCB acquerra des locomotives quadri-courant pour pouvoir continuer à assurer les dessertes transfrontalières. "Ce gouvernement investit dans le rail. Et ces plans d'investissement accordent eux aussi une place centrale au client: de nouvelles rames, une infrastructure de gare plus moderne et plus confortable sans faire de folies, des investissements en matière de sécurité, une qualité garantie pour notre vaste réseau ferroviaire et même, grâce au milliard vertueux supplémentaire, une extension de ce réseau et la finalisation du RER autour de Bruxelles", a expliqué le ministre de la Mobilité, François Bellot (MR).
Interviewé par notre journaliste Benoit Duthoo pour le RTL INFO 13H, le ministre de la Mobilité a assuré que la planification des travaux a été faite de manière "très pointue et détaillée". Il a évoqué la mise en service du premier RER pour 2024 : "un train tous les quarts d’heures vers Ottignies et un train toutes les demi-heures vers Nivelles."
Le Premier ministre, Charles Michel, a inscrit ces plans dans son Pacte d'investissement stratégique dont les grandes lignes ont été tracées en compagnie des entités fédérées. "C'est un signal positif, optimiste et nécessaire", a assuré M. Michel.