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Le nombre de plaintes traitées par le Jury d'éthique publicitaire en hausse de 44% en 2017

(Belga) L'organe d'autodiscipline du secteur de la publicité, le Jury d'éthique publicitaire (JEP), a traité 189 dossiers sur la base de 418 plaintes durant l'année 2017, contre 131 dossiers et 186 plaintes l'année précédente, selon le rapport annuel de l'organisation publié mercredi. Cette augmentation s'explique par l'élargissement du champ de compétences du JEP.

Le JEP était initialement compétent pour l'examen des contenus publicitaires diffusés par les médias de masse (presse écrite, médias audiovisuels, affichage via régie publicitaire, Internet), et via e-mailing et direct mail. Mais les compétences de l'organe ont été élargies en 2017 aux supports publicitaires sur les points de vente à l'intérieur et à l'extérieur, à tous les folders et brochures, tous types d'affichage et tous types de contenus publicitaires diffusés via les médias digitaux. Le nombre de plaintes reçues en 2017 (418) a donc fortement augmenté par rapport à 2016 (186 plaintes). La même tendance vaut pour le nombre de plaintes pour lesquelles un dossier a été ouvert, qui a connu une hausse de 44% l'an dernier. "Cette augmentation importante peut en partie être expliquée par certains dossiers ouverts suite à un nombre relativement élevé de plaintes (par exemple 99 plaintes dans le dossier de la campagne d'affichage mobile de "Rich Meet Beautiful")", pointe le JEP. Une autre tendance notable durant l'année 2017 est le pourcentage de décisions "pas de remarque" qui a atteint 69%, soit une amélioration de 20% par rapport à il y a 5 ans. "Cela souligne l'engagement permanent du secteur de la publicité à concevoir et à diffuser des messages publicitaires de manière responsable", se réjouit le président du JEP, Piet Moons. Par ailleurs, les plaintes en matière de "tromperie" sont en baisse (de 26% en 2016 à 23% en 2017). "Ce qui est encourageant vu que le consommateur est particulièrement sensible à ce sujet", soulignent les responsables du JEP. En revanche, le nombre de dossiers relatifs à la décence et au "bon goût" est en hausse (de 24% en 2016 à 31,5% en 2017). (Belga)

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